Autour du fantasme orientaliste

• Niveaux :

Seconde : thème 5.2 du programme d’Histoire (1789-1848).

Seconde : enseignement d’exploration Littérature et société : domaines 3 (Images et langages) et 6 (Regards sur l’autre et l’ailleurs).

Première : thème 4.1 du programme d’Histoire (représentations de la colonisation).

• Thème : une approche du rêve oriental chez Balzac, du texte de la Bible à la découverte de la culture musulmane

• Objectifs

1. développer les compétences en matière de recherche approfondie.

2. idem, pour les capacités de mise en relation d’un texte et d’une ou plusieurs œuvres d’art (tableaux).

3. idem,  capacité à analyser un tableau.

4. utiliser les TIC pour la recherche de ces peintures sur les bases de données des Musées.

Ces objectifs font partie des compétences à maîtriser par les élèves telles que définies par les programmes de Lycée. Voir ci-après.

• Extraits du BO spécial n°4 du 29 avril 2010 :

«… prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document… critiquer des documents de types différents (textes, images, cartes)… décrire et mettre en récit une situation historique…utiliser des manière critique les ressources en ligne… mener à bien une recherche individuelle ou au sein d’un groupe ».

• Problématique : pourquoi trouve-t-on chez Balzac autant de références au monde oriental et à ses fondements bibliques ?

• Démarche pédagogique : au-delà de l’orientalisme qui a marqué les esprits au XIXe siècle, il s’agit pour les élèves d’enquêter sur l’une des nombreuses références bibliques dont Balzac émaille ses romans, ici l’histoire d’Agar, évoquée par Mme de Mortsauf dans une conversation désespérée avec Félix. Une fois comprise la référence biblique, l’élève devra découvrir l’importance considérable de cette femme et de son fils dans la tradition musulmane, en particulier à travers le pélerinage à La Mecque. Ensuite, l’élève doit enquêter sur le poète Saadi, son prestige au XIXe siècle et l’interaction entre l’orientalisme et la colonisation de l’Algérie.

• Durée : 1 h 30 à 2 heures (incluant la correction)