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Placards

Lieu de conservation

Paris, Bibliothèque de l’Institut de France, collection Spoelberch de Lovenjoul, A 117
Datation : Balzac a reçu la première composition de son texte en placards mi-août 1835. Il a remis les placards corrigés à Buloz le 22 septembre 1835.
Historique des propriétaires : Ancienne bibliothèque de Mme Ève de Balzac. Collection Charles de Spoelberch de Lovenjoul (1836-1907). Légué par Charles de Spoelberch de Lovenjoul à l’Institut de France (1907).

Description physique : 243 feuillets (fol. 4-243) reliés dans un même volume par Jacques Spachmann (370 x 220 mm). « J’ai, en un beau-volume in-folio relié par Spachman, et formant deux cent trente-huit pages, l’exemplaire de cette première composition en têtes de clous […]; je l’ai en ma possession, divisée en ces deux cent trente-huit pages, coupées dans les colonnes, reportées sur papier tellière, afin de pouvoir écrire mes changements, mes ajoutés […]. » (Honoré de Balzac, « Historique du procès auquel a donné lieu Le Lys dans la vallée », Pl., t. IX, p. 934-935).

 

Présentation du contenu

Les placards corrigés comprennent le texte imprimé des 103 premiers feuillets du manuscrit (Pl., t. IX, p. 915-916 et p. 982-1183) et de nombreux ajoutés dont la lettre d’envoi à Natalie et l’histoire de l’enfance de Félix (Pl., t. IX, p. 969-982). Les modifications font également apparaître la division en chapitres.

Les révisions de Balzac sur ces épreuves :

  • insistent sur la similitude des « deux enfances », leur caractère tragique,
  • éliminent tout ce qui risque de paraître peu vraisemblable voire de mauvais goût (ex. : Arabelle n’appelle plus Félix « mon boy » ou « dearest boy » mais « cher enfant » ou « petit »).

 

Remarque : le texte corrigé de ces placards est celui qui a été communiqué à la Revue Etrangère de Saint-Pétersbourg et publié en trois livraisons les 10 octobre, 19 novembre et 20 décembre 1835 (Pl., t. IX, p. 915-916 et p. 969-1172) : « […] en conférant la publication faite à Saint-Pétersbourg, […] il est facile de voir qu’il n’y a pas une suppression ni un changement. Les mots mal mis y sont reproduits, tout cela est désespérant d’exactitude. » (Honoré de Balzac, « Historique du procès auquel a donné lieu Le Lys dans la vallée », Pl., t. IX, p. 935).

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